mardi 24 novembre 2009

***Refonder l'Unesco, par Manuel Maria Carrilho...***

***Qui, de nos jours, attend encore la parole de l'Unesco ?

Face à la crise profonde du monde actuel, une crise inédite, systémique et mondiale, y a-t-il encore quelqu'un pour attendre les réponses de l'Unesco ? Quelqu'un pour attendre ses propositions ? Quelqu'un pour s'inspirer de sa vision ?

Non. Force est de constater que malgré ses programmes innombrables et assurément méritoires, c'est loin d'être le cas. Cela traduit la trajectoire déclinante de la plus importante institution mondiale pour la culture, l'éducation, la science, la communication et les droits de l'homme.

Et pourtant, cette institution – fondée il y a soixante-quatre ans, le 16 novembre 1945 – a déjà bien rempli ce rôle. Elle l'a fait en soutenant pendant des décennies l'idée que l'éducation, la science et la culture sont des moyens décisifs pour atteindre la prospérité et la paix et pour contribuer, comme il est dit précisément dans son acte constitutif, au "respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans discrimination de race, de sexe, de langue ou de religion."

Aujourd'hui, l'Unesco se trouve à une incontournable croisée de chemins : ou bien elle continue sur le trajet qui l'a de plus en plus enfermée bureaucratiquement sur elle-même et l'a affaiblie dans sa capacité de parler au monde, ou bien, s'inspirant des meilleurs moments de son histoire, elle se revivifie en s'ouvrant aux besoins d'une époque et d'un monde qui ont considérablement changé ces derniers temps.

Ce n'est qu'ainsi, en portant une nouvelle vision capable de mobiliser ses agents et d'attirer l'opinion publique et les citoyens, que l'Unesco parviendra à reconquérir le leadership mondial inspirateur qui fut le sien.

Cependant, ce leadership ne pourra voir le jour que s'il est tout d'abord un leadership d'idées et de causes, effectivement capable d'ouvrir de nouveaux horizons sur le monde et ses plus grands bouleversements, et cela dans une perspective aussi globale que véritablement civilisationnelle.

Après des décennies pendant lesquelles le champ d'action de l'Unesco s'est élargi mais aussi banalisé, il est sans doute temps de revenir à l'essentiel, en ayant le courage des priorités que la situation exige.

Cette dernière année a montré quotidiennement le désarroi dans lequel nous sommes tous plongés : le manque de repères et de boussoles qui puissent donner un sens à la vie et au monde ; les sophismes des experts enfermés dans des modèles artificiels, qui ne prévoient rien et n'expliquent que très peu ; l'impasse des politiques mondiales qui puissent répondre à la mondialisation économico-financière, en inventant de nouveaux équilibres entre le droit et le marché ; la frivolité des médias, qui deviennent de plus en plus les otages de l'instant et du sensationnel ; la difficulté des sociétés à avoir une vision d'ensemble sur elles-mêmes, comme si elles étaient aveuglées par le présent et n'avaient ni histoire ni avenir.

La crise du monde actuel ne pourra être surmontée sans que l'on prenne ces problèmes à bras-le-corps. C'est pourquoi l'Unesco devrait être, dans notre monde, aussi importante, voire plus importante que le FMI. C'est le défi qu'elle se doit de relever. Irina Bokova, la nouvelle directrice générale, s'est portée candidate avec une vision en faveur "d'un nouvel humanisme pour le XXIe siècle."

L'expression peut être celle-ci ou bien une autre. Mais l'intention est bonne, opportune et vitale, car elle suggère le plan des valeurs comme celui du défi le plus décisif pour le futur de l'humanité. Des valeurs qui, plus qu'un écho du passé de l'humanité, doivent être surtout capables de donner naissance – à côté de la politique et de l'économie – à un nouveau, à un troisième pilier de la mondialisation : celui de la culture, dans l'acception la plus vaste du terme.

L'Unesco du XXIe siècle a besoin d'une refondation. Elle a besoin d'une nouvelle définition de sa mission dans le monde, à la lumière des mutations survenues ces dernières décennies et des interrogations inédites qui ont émergé avec la crise que l'on connaît. A son acquis normatif, si important dans les domaines du patrimoine, de la diversité culturelle ou des droits humains, il convient désormais d'ajouter une exigence plus prospective, faisant de l'Unesco un véritable laboratoire d'idées à vocation universelle.

*Manuel Maria Carrilho, ambassadeur du Portugal auprès de l'Unesco, est philosophe, auteur de plusieurs ouvrages (certains traduits en français) et ancien ministre de la culture du Portugal (1995-2000).

LE MONDE
23.11.09

dimanche 15 novembre 2009

* "Trop de murs restent debout", déplore la directrice générale élue de l'UNESCO...*

***"Trop de murs restent debout", a regretté lundi la directrice générale élue de l'UNESCO, la Bulgare Irina Bokova, à l'occasion du 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, un événement, selon elle, "d'une importance historique considérable" mais qui ne doit pas faire oublier que d'autres séparations subsistent à travers le monde.

Ces murs continuent aujourd'hui de s'élever entre les deux Corées, entre Israël et les Territoires palestiniens, entre les Chypriotes grecs et turcs, entre les Etats-Unis et le Mexique et aux portes de l'Europe, dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, au Maroc.

"Aujourd'hui, nous vivons dans un monde globalisé mais trop de murs restent debout", relève Mme Bokova dans un communiqué, qui ajoute que la mission de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la culture et la science (UNESCO) est d'en "finir avec ces murs, où qu'ils soient et quelle que soit la forme qu'ils prennent".

"Si la mondialisation peut être une force libératrice, elle risque aussi de créer un monde plus uniforme, nivelant l'incroyable diversité qui est la véritable source de la créativité humaine, du développement économique et social, et d'ouvrir la voie à de nouvelles formes de répression, d'exclusion et de pauvreté", poursuit la directrice générale élue, qui prendra ses fonctions le 15 novembre.

A ses yeux, le dialogue permanent et l'échange entre responsables politiques et sociaux, ainsi qu'entre les différents groupes culturels et religieux, sont "essentiels pour dépasser ces menaces et bâtir à partir des changements positifs survenus depuis la chute du Mur de Berlin, il y a vingt ans".

AP
09.11.2009

vendredi 6 novembre 2009

***Le Comité international de bioéthique de l’UNESCO se réunit en novembre au Mexique...***

***Le Comité international de bioéthique (CIB) de l’UNESCO se réunit du 23 au 25 novembrebioétique Flash Infos Mexique à Mexico (Mexique). Cette 16e session, organisée en coopération avec le Consejo Consultivo de Ciencias de la Présidence du Mexique, sera suivie, du 26 au 28 novembre, d’une conférence Commission européenne-UNESCO qui réunira des experts et des membres de comités nationaux de bioéthique du monde entier. Ces deux réunions étaient initialement prévues pour le mois de mai 2009, elles ont été reportées à cause de l’épidémie de grippe A(H1N1).

Trois sujets domineront cette session du CIB : la responsabilité sociale et la santé ; le principe du respect de la vulnérabilité humaine et de l’intégrité personnelle ; la question du clonage humain et de la gouvernance internationale. A quoi il faut ajouter un état des lieux de la bioéthique en Amérique latine et dans les Caraïbes.

La 16e session sera ouverte le 23 novembre (9h15) par le ministre mexicain de l’Education, Alonso Lujambio Irazábal, le Sous-Directeur général de l’UNESCO pour les sciences sociales et humaines, Pierre Sané, et le Président du CIB, Adolfo Martínez Palomo. La cérémonie d’ouverture sera suivie à 10h par un rapport d’étape sur le programme de bioéthique de l’UNESCO, notamment sur l’initiative REDBIOETICA qui concerne l’Amérique latine et les Caraïbes. Le thème La bioéthique en Amérique latine et dans les Caraïbes : expériences et perspectives occupera le reste de la journée.

La journée du 24 novembre portera sur le rapport du groupe de travail sur la responsabilité sociale et la santé (matinée) et sur le principe du respect de la vulnérabilité humaine et de l’intégrité personnelle (après-midi).

Le 25 novembre (9h30-12h30), le CIB débattra du clonage humain et de la gouvernance internationale. Le CIB a été pionnier dans ce domaine du clonage, posant les bases de la Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme (1997) qui condamne le clonage à des fins de reproduction d’êtres humains comme contraire à la dignité humaine. Depuis, plus de 50 pays ont légiféré afin d’interdire ce clonage à des fins de reproduction. Des voix s’élèvent pourtant, notamment chez les scientifiques, pour demander que le clonage à fins thérapeutiques soit traité différemment. A la demande du Directeur général de l’UNESCO, un groupe de travail du CIB a réfléchi à cette question pour déterminer si les dernières avancées scientifiques, éthiques, sociales, politiques et juridiques justifient une nouvelle initiative au niveau international.

Dans son rapport rendu en juin 2009, le CIB observe : « Bien qu’il soit sans doute prématuré pour la communauté internationale de s’engager dès à présent dans l’élaboration d’un instrument normatif contraignant visant à harmoniser à la fois les pratiques et les principes dans ce domaine, les questions entourant la gouvernance internationale en matière de clonage humain ne peuvent être ignorées et il est urgent d’engager à ce sujet un dialogue à l’échelle internationale. L’UNESCO, forte de son mandat éthique qui n’a toujours pas d’équivalent dans le système des Nations Unies et de ses réalisations normatives [...] dans le domaine de la bioéthique est particulièrement bien placée pour poursuivre cette réflexion ». A Mexico, la session sur ce thème inclura des interventions de Toivo Maimets, Professeur de biologie moléculaire et Directeur de l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Tartu (Estonie), Abdallah Daar, Professeur de santé publique et Professeur de chirurgie à l’Université de Toronto (Canada), René Frydman, chef du service Gynécologie-Obstétrique et Médecine reproductive de l’Hôpital Antoine-Béclère, à Clamart (France) et Thomas Faunce, Professeur associé à la Faculté de Droit et à la faculté de Médecine, Biologie et Environnement de l’Université nationale australienne à Canberra.

La séance de l’après-midi sera consacrée au programme de travail du CIB pour 2010-2011, avant la clôture par Patricia Espinosa Cantellano, ministre mexicaine des Affaires étrangères, Pierre Sané, Adolfo Martínez Palomo, et le nouveau président du CIB, élu lors de cette session.

La Conférence Commission européenne-UNESCO, qui prendra le relais le 26 novembre, vise au renforcement des capacités des comités de bioéthique. Elle réunira des experts mais aussi des membres de comités nationaux à tous les stades de développement. La conférence, organisée avec le soutien de la Commission européenne, sera structurée autour de trois thèmes principaux : les questions émergentes en bioéthique, la construction d’un réseau international entre comités nationaux de bioéthique, l’engagement des comités dans le discours éthique.

Unesco

lundi 28 septembre 2009

***La victoire d'Irina Bokova à la Présidence de l'UNESCO!***


***La victoire d'Irina Bokova à la Présidence de l'UNESCO, c'est tout simplement la victoire de la démocratie.

"Une femme à la tête de l'Unesco. La Bulgare Irina Bokova, première femme à diriger l'Unesco, a déclaré hier, à la radio bulgare Darik, que son élection était « un signal important pour l'égalité des sexes »".

Ceci dit, son élection doit encore être confirmée par la Conférence générale, l'assemblée réunissant les représentants des 193 pays membres, du 6 au 23 octobre à Paris.

J'ai eu l'honneur de travailler (mission) à la Représentation de l’UNESCO auprès des Nations Unies à New York.

Bien à vous,

Morgane BRAVO

jeudi 25 juin 2009


***Le Président du Conseil exécutif de l’UNESCO, l’Ambassadeur Olabiyi Babalola Joseph Yaï (Bénin), a rendu public aujourd’hui la liste des candidats au poste de Directeur général de l’Organisation.

Les candidatures reçues par le Conseil exécutif sont au nombre de 9. Il s’agit de (par ordre chronologique de leur réception) :

- Mme Ina MARČIULIONYTĖ
(Lituanie)
Candidature proposée par :
Lituanie, Estonie, Lettonie

- M. Mohammed BEDJAOUI
(Algérie)
Candidature proposée par :
Cambodge

- Mme Irina Gueorguieva BOKOVA
(Bulgarie)
Candidature proposée par :
Bulgarie

- M. Farouk HOSNY
(Egypte)
Candidature proposée par :
Egypte, Koweit, Soudan, Jamahiriya arabe libyenne

- M. Sospeter Mwijarubi MUHONGO
(République unie de Tanzanie)
Candidature proposée par :
République unie de Tanzanie

- M. Alexander Vladimirovich YAKOVENKO
(Fédération de Russie)
Candidature proposée par :
Fédération de Russie

- Mme Ivonne JUEZ de A. BAKI
(Equateur)
Candidature proposée par :
Equateur

- Mme Benita FERRERO-WALDNER
(Autriche)
Candidature proposée par :
Autriche, Colombie

- M. Nouréini TIDJANI-SERPOS
(Bénin)
Candidature proposée par :
Bénin

Le Conseil exécutif examinera ces candidatures et proposera un nom lors de sa 182e session (7 au 23 septembre), juste avant la 35e session de la Conférence générale qui nommera le nouveau Directeur général.

Le Directeur général sortant, le Japonais Koïchiro Matsuura, dont le deuxième mandat prend fin en Novembre 2009, avait été élu en 1999 et réélu en 2005.

Note pratique sur l’élection du Directeur général de l’UNESCO

Selon l’Acte constitutif de l’UNESCO, le Directeur général est proposé par le Conseil exécutif et nommé par la Conférence générale pour une période de quatre ans. Il peut être nommé pour un second mandat de quatre ans, au terme duquel il n’est plus rééligible. Le Directeur général est le plus haut fonctionnaire de l’Organisation.

Le Président du Conseil invite les États membres à lui communiquer les noms des personnalités dont il est possible d’envisager la candidature au poste du Directeur général. La date limite de réception des candidatures proposées par les États membres est fixée au 31 mai 2009.

Le Président du Conseil exécutif (58 membres) annonce publiquement les candidatures ainsi proposées.

Le Président du Conseil exécutif invite les candidats à soumettre au Conseil (au plus tard le 1er août 2009) un texte de 2 000 mots au maximum, exposant leur vision de l'UNESCO dans l’une des six langues de travail du Conseil exécutif.

Lors de sa 182e session (7 au 23 septembre, juste avant la 35e session de la Conférence générale), le Conseil exécutif examine en séance privée les candidatures proposées. Chaque entretien avec les candidats dure au maximum une heure et comporte deux parties : le candidat fait une présentation orale d’une durée maximale de 20 minutes ; il dispose ensuite de 30 minutes pour répondre à six questions posées par des membres du Conseil. Les questions, qui ne doivent pas dépasser deux minutes chacune, sont posées dans l’une des six langues de travail du Conseil, et le candidat y répond en anglais ou en français.

A l’issue des entretiens, le Conseil exécutif délibère en séance privée. Le vote (au scrutin secret et à la majorité des suffrages exprimés) a également lieu en séance privée.

Le Conseil fait connaître à la Conférence générale le nom du candidat qu'il propose et lui soumet un projet de contrat fixant les conditions d'engagement, le traitement, les indemnités et le statut du Directeur général.

La Conférence générale examine cette proposition et le projet de contrat en séance privée. Elle se prononce ensuite au scrutin secret.

* Auteur(s):Communiqué de presse n°2009-55
* Source:UNESCOPRESSE
* 08-06-2009

Paris, 8 juin

mercredi 25 mars 2009

***Une urgence : Refondation des Nations Unies***

***A la fin de la Première Guerre mondiale, Le Président des États-Unis Woodrow Wilson a décidé, en décembre 1918, que l'horreur de la guerre qui venait de finir ne devrait pas recommencer à se produire, et a établi, dans la Convention pour la "paix permanente", la Société de Nations pour "un nouvel ordre basé sur le domaine de la loi fondée sur le consentement des gouvernants et appuyée par l'opinion organisée de l'humanité ".

Malheureusement, il a prévalu, grâce à la pression des producteurs d'armement, l'adagio séculier qui établit que "si tu veux la paix, il (elle) prépare la guerre".

Et, est arrivée, la Deuxième Guerre mondiale ! A la fin de laquelle le Président Franklin D. Roosevelt a dessiné un système multilatéral, les Nations Unies, fondé à San Francisco en 1945. Le Système des Nations Unies comprend, pour seconder les propres activités de l'ONU relatives à la sécurité internationale, des organisations spécialisées au travail (OIT), à la santé (OMS), en alimentation (FAO), pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ... puis des programmes et des fonds relatifs au développement (PNUD), à l'enfance (UNICEF), etc...

Mais les États les plus forts et prospères ont commencé à se méfier tôt du système de coopération et de coordination internationale, et ils ont substitué par des prêts, les aides au développement. Ils ont progressivement mis à l’écart les diverses institutions du Système des Nations Unies et ce qui est beaucoup plus grave ont substitué les valeurs qui devaient guider le gouvernement international (les "principes démocratiques" si bien établis à la Constitution de l'UNESCO et dans la Déclaration Universelle des Droits de l'homme) par les lois du marché. Et les plus riches se sont associés dans des groupes (G7, G8) en substituant la Démocratie que le multilatéralisme représente par une ploutocratie, en changeant le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ("pour la reconstruction et le développement"!) en des instruments de leurs politiques économiques et en établissant l'Organisation Internationale du Commerce (OIC), dans les années quatre-vingt-dix, directement en dehors du domaine du Système des Nations Unies.

À la fin de la Guerre Froide, le monde attendait une réforme profonde des Nations Unies par la démocratisation des relations internationales, et les "dividendes de la paix" pour réduire les asymétries sociales et pour favoriser, enfin, le développement endogène des pays les plus nécessiteux. Cela n'a pas été le cas et, depuis le principe de la décennie des quatre-vingt-dix, la supériorité des pays les plus riches a imposer la "globalisation" avec la création et l'augmentation de grandes associations patronales en limitant le pouvoir (puissance) - et jusqu'aux responsabilités! - des États, avec des déchirures considérables dans le tissu social. Ainsi promue, l'apparition de bouillon de culture, de frustration, radicalisation et « l'animadversion » ont fréquemment conduit à l'emploi de la violence et aux grands flux d'émigrants (émigrés) désespérés. Comme ère prévisible, ils ont conduit le monde dans une situation de crise profonde dans laquelle apparaît, comme une occasion unique, pour le multilatéralisme de se refonder et de redresser les actuelles tendances.

En conséquence, il est urgent qu’une réunion Extraordinaire de l'Assemblée Générale des Nations Unies se tienne pour établir les critères principaux qui pourraient conduire à son renouvellement en profondeur, en les dotant de l'autorité morale et politique qui sont indispensables pour faire face aux grands défis de notre temps et de la capacité de disposer des ressources personnelles, des financiers, des techniciens et, quand cela sera nécessaire, de militaires, pour l'exercice de ses fonctions à une échelle mondiale. En fonctionnant d’une manière bien coordonnée, l'ensemble du Système des Nations Unies permettrait la prévention des conflits, leur résolution pacifique quand ils se présenteront, l'établissement, le maintien et la consolidation de la paix; le désarmement; de faire face conjointement au terrorisme international et à la délinquance transnationale, ... alors qu'il s'emploierait à résoudre, comme conséquence du dialogue et je conviens à une échelle mondiale, les grandes questions dont dépendra, dans son ensemble, la qualité de vie de tous les habitants de la terre.

"Nous, les peuples des Nations Unies avons résolu d’éviter pour les générations futures l'horreur de la guerre". Ainsi s'initie la Charte des Nations Unies.

Cette formulation, bien interprétée, n'a besoin d’aucun changement. La représentation, ne devrait pas seulement continuer d'être tenue par des États - contre ce qui est établi dans la Charte- mais il serait indispensable que près d’eux mêmes, il existe les représentations de la société civile (des organisations non gouvernementales, intergouvernementales, institutions régionales, des associations de villes, patronales, etc..).
Dans cette ONU refondée, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale s'acquitteraient, en liaison avec l'Organisation Mondiale du Commerce - qui serait déjà une propre institution du système – de leurs fonctions originelles, pour procurer le développement global qui pourrait, dans peu d'années, améliorer substantiellement le panorama à une échelle planétaire. Le Conseil de Sûreté serait établi, comme une émanation directe de l'Assemblée Générale, avec des représentants permanents et une proportionnalité de l'influence sur l'adoption de décisions, mais sans droit de veto, pour aborder les sujets principaux :
Une sécurité humaine, avec la mission fondamentale « d’éviter la guerre », une sécurité économique et sociale, proposée il y a longtemps par Jacques Delors, avec la revitalisation de l'ECOSOC, qui pendant des années a traité presque exclusivement des sujets économiques en donnant un espace très peu abondant et réel au social et enfin une sécurité environnementale.

Seulement de cette façon il sera possible, rapidement, d'éliminer (en portant les transgresseurs devant les tribunaux) les trafics de tous ordres (des armes, de drogues, de capitaux, de personnes!), en procédant à la fermeture immédiate des paradis fiscaux, d'action qui peut être réalisée seulement par l’action d’une Organisation des Nations Unies dotées de l'autorité et des moyens appropriés. "Il n'y avait pas de moyens" pour le fond contre le Sida ni pour l'éradication de la faim et de la pauvreté, mais des centaines de milliers de millions pour "racheter" pour eux-mêmes (des personnes et des institutions), ceux qui ont conduit le monde à la très difficile situation que nous traversons. Maintenant comment "racheter" les gens, si ce n’est en commençant par l'éradication de la pauvreté au moyen d'un grand Plan de Développement Global.

L'action coordonnée des Nations Unies permettrait aussi la disponibilité des ressources en personnel, techniques et humanitaires appropriés pour assister dans les catastrophes naturelles ou produites par l'homme (à ce sujet il est proposé la création « des casques rouges ») pour se déplacer rapidement vers les lieux où leur présence sera plus que nécessaire.

Le dénommé "droit à l'ingérence", y compris quand il parle de "l’humanitaire", n’exprime pas complètement ce qu’il doit considérer comme un devoir de la Communauté Internationale : éviter le génocide, la souffrance interminable, l'humiliation, la torture.

En 1996, nous avions proposé, dans un groupe de travail de l'UNESCO qui incluait Bernard Kouchner et Karel Vasak, que les casques bleus « s’interposent » dans deux types de situations : une violation réelle et massive des droits de l'homme (cas du Cambodge et du Rwanda) et une inexistence de représentation de l'État (comme en Somalie, avec un pouvoir divisé entre « les seigneurs de la guerre »). Les Nations Unies ne peuvent pas permettre de successifs scandales de cette nature qui touchent gravement à la conscience collective.

Il est nécessaire de refonder les Nations Unies qui permettent, comme établi en 1945, de tenir compte des générations futures. Avoir présents, très présents à l’esprit – même s’ils ont été surestimés et même dénigrés- les mouvements de la jeunesse de 1968 et ceux de l’année 2008 en Grèce. Ce ne sont pas des conflits universitaires mais sociaux.

"Nous, les peuples ...", au lieu de "préparer la guerre," nous allons construire la paix quotidiennement avec notre comportement, avec la pleine implication de la société civile qui réclame, d'urgence, des garanties de règles démocratiques et efficientes à une échelle globale. Après avoir nommé madame Susan Rice comme Ambassadrice devant les Nations Unies, directement sous son autorité, le Président Obama a clairement voulu indiquer sa détermination de favoriser le multilatéralisme comme une partie éminente d’une "nouvelle aube", selon ses propres mots, du peuple nord-américain et du monde entier. Ensemble, on y arrivera!

Federico Mayor Zaragoza

Ancien Directeur Général de l’UNESCO

Janvier 2009

mardi 24 mars 2009

*COOPERATION MULTIRATERALE AU XXIème SIECLE*

***Le siècle de la MONDIALISATION est le siècle des privations grandissantes : déjà un milliard d’individus sans eau potable, presque un milliard d’illettrés, un nombre toujours grandissant de pauvres (extrême pauvreté), croisement des nouvelles épidémies (risque accrue des pandémies), épuisement prochain des sources d’énergie traditionnelle telle que pétrole, enfin des milliards d’hommes et de femmes ignorantes des dangers et des risques d’un développement qui ne respecte pas la nature et l’environnement, et donc l’HUMANITE ENTIERE - otage de soi-même et donc suicidaire.

La problématique mondiale est constituée des problèmes existants dans chaque société nationale ou locale. Elle n’est que le reflet multiplié de ces dernières. Chacun de ces problèmes porte atteinte à l’existence de l’être humain et surtout à sa sécurité. Voici pourquoi la notion de « SECURITE HUMAINE » doit constituer l’objectif ultime et la mission principale de la coopération multilatérale et de ces institutions, telle que les Nations-Unies (ONU).

La problématique de la sécurité humaine au XXIème siècle est très complexe et diversifiée. Elle ne peut pas se limiter à la politique sécuritaire traditionnelle qui se résume souvent en simple augmentation des forces militaro-policières. Aujourd’hui, elle comporte des aspects aussi divers comme la sécurité alimentaire ou la sécurité informatique. Au cœur de la sécurité humaine se trouve les problèmes environnementaux, ceux de la préservation de la flore et de la faune, ceux de la désertification et du réchauffement de la planète, ceux du manque d’eau potable et de l’utilisation des nouvelles sources d’énergie, ceux de l’exploration des océans et de l’espace.

En même temps, compte tenu que dans l’avenir, il sera de plus en plus difficile et compliquer de maintenir la paix et l’ordre publique (vu l’interdépendance des phénomènes telles que la pauvreté, le chômage, l’immigration clandestine, la criminalité –du également à l’extrême pauvreté-) il sera judicieux à l’ère de la mondialisation (qui est, malheureusement, aussi l’ère des divers GENOCIDES humains –y compris administratif-) de développer la coopération transfrontalière, voir régionale et, en tant que de besoin, une coopération également militaire.

C’est aussi de tenter de répondre à la question : POURQUOI la coopération multilatérale ?

En même temps soulignons que les défis du Monde « mondialisé » ne peuvent pas être confrontés et résolus efficacement par les moyens d’une coopération bilatérale, qui a ses limites pour des raisons historiques, géographiques et scientifiques.

La coopération multilatérale doit s’organiser sur plusieurs niveaux :
- international certainement
- mais aussi et surtout au niveau régional ou continental (les Amériques, Asie, Pacifiques, Afrique, Europe)
- et sous-régionale (pays Arabes, pays des Grands Lacs, pays de Méditerranée)
- mais d’abord aux niveaux nationaux et locaux si l’on veut tenter de résoudre les envies des populations.

Vu les coûts et la complexité des sujets à traiter il serait judicieux de laisser pour la coopération multilatérale, au niveau INTERNATIONAL, uniquement un nombre de questions restreintes, telles que la Paix, le Désarmement et l’Environnement. Un calendrier précis devra être établi avec des dates butoirs. Le nombre des sujets pour la coopération REGIONALE sera plus nombreux et tous seront liés aux problématiques du développement. La coopération au niveau NATIONALE et LOCALE (provinces, communes) devra être la plus varié et directe (commune à commune, école a école, entreprise à entreprise, famille à famille). Cette dernière forme de coopération « multilatérale » devra être confié de plus en plus à des organisations de proximité de niveau non gouvernemental. Dans tous les cas, la nécessité de rendre des comptes et d’être sanctionné devra être un préambule à toutes les formes structurées d’organisation.

LE BESOIN DES INSTITUTIONS APPROPRIES

Aujourd’hui l’ONU, l’UNESCO surtout, et les Secrétariats de ces nombreuses institutions et agences - c’est un jardin botanique ou rare sont les espèces qui répondent aux exigences de la compétence, de l’efficacité et de l’intégrité requises pour remplir leurs missions : assurer le bien de l’être humain dans un monde de paix où il fait bon vivre !

Nous avons plutôt affaire avec un vaste bouquet de fleurs, dont la seule originalité est leur appartenance à diverses nationalités, mais aussi et surtout à une famille (au sens tribal) dirigeant politique ou économique de leur pays. Ces « élites » ne sont pas présentes pour travailler pour le bien de l’humanité entière. Non, ils sont la pour « représenter », souvent sous une couverture diplomatique, les intérêts égoïstes de leurs clans politiques ou leurs familles, ou tout court, leurs propres intérêts. Ce sont les profiteurs du système et ils ont majoritaires.
J’estime qu’aujourd’hui ils représentent 85% du personnel des Nations Unies. Personne ne trouvera parmi ces gens, ceux qui sont issus d’une famille pauvre où de l’immigration. Ils ont été « éradiqués » ; l’exemple de l’Unesco des années 2000 est révélateur ! Le système de quotas géographiques est une faible garantie contre l’hégémonie des pays riches. La plupart des fonctionnaires du système « ONU » provient des pays du Nord.

Autre déficience -c’est le profil du personnel. Aujourd’hui la majorité absolue des employés sont des administratifs (souvent avec la spécialisation finance – commerce). Ces gestionnaires de BUSINESS (peu importe le domaine – agriculture ou culture) sont tous doté de diplômes MBA ou similaires, mais ils sont totalement incompétents dans les domaines qui composent aujourd’hui la problématique mondiale telle que décrite au début de cette note.
La mondialisation ne se résume pas au commerce international et à sa « bonne » gestion. Elle exige un autre corps de professionnels : scientifiques, ingénieurs, éducateurs, médecins, psychologues, artistes, gens de la communication. A ma connaissance, ces dernières catégories représentent aujourd’hui entre 15 et 25% des ressources humaines au Nations Unies, alors qu’ils devraient y être majoritaires. La domination des administratifs et des comptables au sein des institutions du système des Nations Unies mène à une totale technocratisation, voir bureaucratisation du système et de ses méthodes de travail. C’est aussi pour cette raison que De Gaulle a appelé l’ONU « ce grand machin ».
Les problèmes du monde humain exigent une approche humaniste et non pas technocratique. De plus, les technocrates de l’ONU ne sont pas capables d’apporter la réponse aux questions que se pose chaque gouvernement au moment de verser la contribution « obligatoire »: combien ça nous coûte « ce grand machin » et qu’est que il nous rapporte, au moins, en terme financier ?
C’est pour cela, entre autre que les USA, puis la Grande Bretagne, avaient quitté l’Unesco dans les années 1985 et le rapport fait, à l’époque, au gouvernement français y faisait référence ; mais aucune suite ne fût donnée.

LE PRIX A PAYER

Chaque fois, il faut se poser la question : quelle prix l’humanité va t’elle payer pour l’absence, voir la non-ingérence ou la non-intervention de la communauté internationale dans la résolution d’une crise où dans la prévention d’un conflit où d’une catastrophe. Et combien coûte à l’humanité, l’absence de cohérence entre l’action des différentes agences de Nations Unies où la compétitivité au lieu de la complémentarité?

Il serait utile de la part des Etats d’exiger des réponses aux questions telles que : Ca nous a coûté combien, l’absence de l’UNESCO dans la tragédie de Tsunami du décembre 2004 ? Et le retard de l’ONU dans les tragédies du Darfour et du Niger ? Le prix en vies perdues peut-il aussi se chiffrer en monnaie. Combien de millions de dollars USA l’humanité à perdu a cause de ces trois catastrophes ? Quelle est la part de responsabilité des Nations-Unies, de son secrétariat et des états membres présents au conseil de sécurité ?

La responsabilité personnelle et l’obligation de rendre des comptes, est encore une question difficile pour un système, où la plupart des fonctionnaires est protégée par un statut dit « diplomatique ». A quoi sert ce statut pour quelqu'un qui s’occupe de la fabrication des documents ou de la gestion administrative dans un bureau à New York, Genève, Vienne, Nairobi ou Paris, qu’il ne quitte jamais ?
Les fonctionnaires bénéficiant du statut diplomatique ne devraient représenter que 10% du personnel dans les agences, au Siège, et encore. Le reste du personnel doit être considéré comme technique et choisi selon des critères professionnels, pour des missions au plus de trois ans au siège et plus sur le terrain. Cependant, la notion de retour dans leurs pays d’origine doit être prise en compte et, ils doivent pouvoir être intégrer, sans conditions, dans les « structures » de leurs pays pour faire profiter de leurs expériences. Le statut diplomatique pourrait être attribué uniquement soit pour des missions ponctuelles qui comporte un risque pour la vie humaine (missions CAFOR), soit pour ceux qui travaillent en permanence dans les zones à risque.

En conclusion, la coopération multilatérale doit adapter son action, ses structures et ses ressources aux défis et aux exigences de XXIème siècle. La SECURITE HUMAINE doit être au cœur de son action. Mais, PAIX, ENVIRONNEMENT ET DEVELOPMENT DURABLE représentent la triade autour de laquelle doit s’organiser tout un tissu d’activités diverses impliquant tant les gouvernements que les sociétés civiles ou l’être humain.

Deux thèmes sont porteurs de l’avenir pour les sociétés de demain :
« Libertés et Démocraties » (avec un accent particulier sur la
véritable signification du libéralisme - politique, économique ou
autre) et « Echange des Connaissances » (si on veut vraiment
construire les sociétés des connaissances « Knowledge Societies »
et si nous voulons combattre l’ignorance).

Par Bruno Carnez
Président: Académie Internationale pour le Développement en Solidarité

lundi 16 février 2009

*BENITO PEREZ GALDOS : LAROUSSE *

***Benito Pérez Galdos

Écrivain espagnol (Las Palmas, Canaries, 1843 – Madrid 1920).

Il donna en 1870 son premier roman historique (la Fontaine d'or) et obtint ses premiers grands succès avec ses romans de mœurs (Doña Perfecta, 1876).

Créateur surpuissant doublé d'un travailleur acharné, il est considéré comme l'équivalent direct pour l'Espagne de Balzac. Ses Épisodes nationaux, composés de 46 romans historiques, se répartissent en cinq séries : les deux premières (1873-1879) ont pour thème l'histoire de l'Espagne depuis Trafalgar jusqu'à la première guerre carliste (1834) ; les trois autres (1898-1912) vont jusqu'à la Restauration (1875).

Plus que n'importe quel historien, Galdos a révélé l'Espagne aux Espagnols, non seulement par cette œuvre monumentale, mais aussi par des romans historico-politiques dans lesquels il développe ses opinions libérales et qui ont contribué à réintégrer l'Espagne dans l'Europe moderne : Gloria (1877), la Famille de León Roch (1878), Fortunata y Jacinta (1887), Miau (1888), Ángel Guerra (1890-91). Son mélange d'humour et d'optimisme, dénué de préoccupations philosophiques ou psychologiques, l'a fait comparer à Dickens, alors que son réalisme le rapproche de Flaubert et de Zola.

Mais il évolua vers un spiritualisme fin de siècle, où le renouveau chrétien croise l'humanitarisme de Tolstoï (Nazarín, 1895 ; Miséricorde, 1897). Après des essais de « romans dialogués » (Réalité, 1889 ; le Grand-Père, 1897), il a également abordé le théâtre dans un esprit ibsénien (les Condamnés, 1894 ; Électre, 1901 ; Cassandre, 1910). L'immense force créatrice de Galdos fait de lui un des auteurs les plus lus et les plus commentés de toute la littérature espagnole, même si la dimension critique et politique de toute une partie de ses écrits continue d'entretenir une certaine tension autour de son œuvre.

*Article sur Larousse

Morgane BRAVO

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mardi 10 février 2009

***BREF APERCU-BENITO PEREZ GALDOS A PARIS : Conférences à la Sorbonne...***


M. Sadi Lakhdari, Dr.UFR Estudios Ibéricos y Latino-americanos París-Sorbona (París IV)


***BREF APERCU :

Jeudi 5

De 16,00h à 19h30
Sala Richelieu, Sorbonne
17 rue de la Sorbonne
75005 Paris

Conférences en espagnol:

*Galdós et la politique Internationale. Le Nationalisme et la Guerre dans l’oeuvre de Benito Pérez Galdós par M. Sadi Lakhdari
(Dr.UFR d'Etudes ibériques et latino-américanesParis-Sorbonne(Paris IV)

*Canaries, la dernière frontière Atlantique de l’Europe, par M. Rafael Molina Petit(professeur titulaire de l’ Universidad de Las Palmas de Gran Canaria)




M. Rafael Molina Petit (Director Territorial. Ministerio de Industria, Turismo y Comercio. Las Palmas de Gran Canaria)


M. Sadi Lakhdari


M. Rafael Molina Petit


M. Antonio ABDO




Mme. Maria Esther FERNANDEZ & Asuncion NAVARRO


***Conférences très intéressantes!

Bien à vous,

Morgane BRAVO

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Photos : Morgane BRAVO

mardi 27 janvier 2009

*Lecture continue : Prix-Forfait de touristes à l'île de Las Palmas de Gran Canaria*




***LECTURE CONTINUE***

*Miercoles 4 febrero
Lectura continuada
Paquete turistico a las Isla de Las Palmas de Gran Canaria
Islas Canarias.

Especificacion, en el certificado que se entrega :
"A los 3 alumnos mejores lectores en el evento"
Concediddos por el Patronato de Turismo
del Cabildo de Gran Canaria.

*Mercredi 4 février
Lecture continue
Forfait de touristes à l'île de Las Palmas de Gran Canaria
Îles Canaries.

Spécification dans le certificat qui est délivré :
"Aux 3 étudiants les mieux lecteurs lors de l'événement"
Offert par l'Office de Tourisme
Cabildo de Gran Canaria.

*** Agradecimiento a los Profesores , Haouachi Pinget, Benjamin Garcia, Sergio Garcia,
por su excelente labor pedagogica de motivar a sus alumnos a la lectura.

Remerciements aux enseignants, Haouachi Pinget, Benjamin Garcia, Sergio
Garcia, pour leur excellent travail pédagogique qui motive leurs élèves à la lecture.***



*Las Palmas de Gran Canaria est une municipalité et la capitale de la province de Las Palmas, et des îles Canaries (Espagne). Elle se situe dans le nord-est de l'île de Gran Canaria et est la plus grande ville de l'archipel (elle s'étend sur près de 10 km entre le ravin de Guiniguada au sud et la presqu'île d'Isleta au nord).

La cité, également connue pour son célèbre carnaval qui se prolonge pendant des semaines au mois de février, est le centre administratif et économique de l'île.*(source wikipédia)



Vue générale


Cathédrale des îles Canaries


BENITO PEREZ GALDOS

***En France, si le nom de Galdós nous parle, c’est au cinéma qu’on le doit, à Buñuel, qui offrit à Catherine Deneuve un de ses plus beaux rôles, Tristana. Pourtant la gloire de l’écrivain n’a jamais cessé de resplendir outre-Pyrénées.

Marqué par le roman balzacien, il compose 32 romans d’inspiration réaliste ou historique, où il dénonce le fanatisme, l’intolérance, l’hypocrisie de la bourgeoisie madrilène. Parallèlement, Galdós entreprend un grand œuvre qui entrelace fiction et histoire, soit 46 romans (Episodios nacionales) qui couvrent l'histoire de l'Espagne depuis Trafalgar jusqu'à la Restauration, dans un style goyesque fait de feu et de sang. Observateur acharné des prismes féminins, Galdós en casse les stéréotypes et les soumet au tamis de la psychologie expérimentale et de la science contemporaine. Il s’appuie sur une interprétation nietzschéenne de la modernité et met en relief la crise de l’individu avec le monde qui l’entoure.
Élu aux Cortes, il profite de ce formidable observatoire pour étudier de près la vie politique dont il décèle tous les vices. Ses succès dans les rangs progressistes et le veto du roi l’empêchent d’obtenir le Prix Nobel.
Galdós entre à la Real Academia Española, suprême consécration littéraire et officielle.

Source : Emission de France Culture (Radio France)
du jeudi 9 août 2007
Benito Pérez Galdós (1843-1920)
par François Caunac
Réalisation: Olivier Guérin

***Bibliographie complémentaire***

œuvres de Pérez Galdós traduites en langue française (mais souvent épuisées) :

Tristana, trad. Suzanne Raphaël, éd. Sadi Lakhdari, Paris, Aubier-Flammarion, « Bilingue », 1970 / Flammarion, « GF. Bilingue », 1992.

Fortunata et Jacinta : histoire de deux femmes mariées : roman, trad. Robert Marrast, prés. Monique Morazé, Paris, Scandéditions-Temps actuels, 1980, 3 vol. [épuisé]

Nazarin, éd. Monique Morazé, trad. Antoinette de Montmollin, préf. Georges Haldas, Paris, Scandéditions-Temps actuels, « Domaine espagnol », 1976 [épuisé].

La passion Torquemada, vol. 1, Tourments, trad. Caroline Pascal, Paris, Desjonquères, « Littérature espagnole », 1995 [les deux premières parties de la tétralogie].

La passion Torquemada, vol. 2, Purgatoire, trad. Caroline Pascal, Paris, Desjonquères, « Littérature espagnole », 1995.

La passion Torquemada, vol. 3, Torquemada et saint Pierre, trad. Liliane Hasson, Paris, Desjonquères, « Littérature espagnole », 1996.

Misericordia, trad. Emma H. Clouard, préf. Alvaro Mutis, Paris, J. Losfeld, 1995.

La fontaine d'or, trad. Bernard Lesfargues, prés. Monique Morazé, Lausanne, Rencontre / Paris, Scandéditions-Temps actuels, 1975 [épuisé].

Juan Martin el Empecinado ; Les cent mille fils de Saint Louis, trad. Maurice Lacoste, prés. Monique Morazé, Paris, Scandéditions-Temps actuels, 1975 [épuisé]

L'Ami Manso, Benito Pérez Galdos, trad. et préf. Pierre Guénoun, prés. Monique Morazé, Paris, Scandéditions-Temps actuels, 1975 [épuisé].
Trafalgar ; La cour de Charles IV, trad. Monique Morazé, Bernard Sesé, prés. Monique Morazé, Paris, Scandéditions-Temps actuels, 1975 [épuisé].

Madame Bringas, trad. et préf. Pierre Guénoun, prés. Monique Morazé, Paris, Scandéditions-Temps actuels, 1975 [épuisé].

Miau, trad. Juan Marey, préf. Manuel Tunon de Lara, Paris, Scandéditions-Temps actuels, « Domaine espagnol », 1968 [épuisé].

Miséricorde : roman, trad. et préf. par Pierre Guenoun, Paris, Scandéditions-Temps actuels, « Domaine espagnol », 1964 [épuisé].

les premières traductions (en bibliothèque, car depuis longtemps épuisées) :
Misericordia, trad. Emma H. Clouard, introd. de Jean Babelon, Paris, Club bibliophile de France, « La comédie universelle », 1956 [épuisé].
Miséricorde, roman traduit de l'espagnol [par Maurice Bixio], préf. Morel-Fatio, Paris, Hachette, 1900 [épuisé].
Doña Perfecta : roman, trad. Robert Marrast, introd. Maria Perez Galdos, pref. Max Aub, Paris, Scandéditions-Temps actuels, « Domaine espagnol », 1963 [épuisé].
L'escadre héroïque, trad. Francis de Miomandre, introd. Jean Babelon, Paris, Club bibliophile de France, « La comédie universelle », 1952 [épuisé].
Marianela : édition classique, annotée par M. Henry Fitte, Toulouse, E. Privat, « Classiques espagnol », 1949 [épuisé].
Marianela : pièce en trois actes, tirée du roman du même titre de Galdós, trad. Ricardo Aznar Casanova et Marie-Thérèse Novillée, Bruxelles, Éd. Meddens & Co, 1942.
Marianela, nouvelle, trad. de l'espagnol avec l'autorisation de l'auteur par A. Germond de Lavigne, Paris, Hachette, 1884 [épuisé].
L'ami Manso : roman, trad. avec l'autorisation de l'auteur par Julien Lugol, Paris, Hachette, 1888 [épuisé].
Doña Perfecta, trad. Julien Lugol, préf. Albert Savine, Paris, É. Giraud, « Romans étrangers modernes », 1885 [épuisé].

une édition pédagogique :

PÉREZ GALDOS, Benito, Tristana, Paris, Bordas, « Easy readers », 1976 [épuisé].

essais et études :

LAKHDARI, Sadi, Angel Guerra, de Benito Pérez Galdos : une étude psychanalytique, Paris, L’Harmattan, « Psychanalyse et civilisations », 1996 [reprise de la thèse de doctorat ès lettres, soutenue à Paris- IV en 1982].

ROBIN, Claire Nicolle, Le Naturalisme dans La Desheredada de Pérez Galdos, Paris, Belles lettres, « Annales littéraires de l'Université de Besançon », 1976 [épuisé].

HALDAS, Georges, Trois écrivains de la relation fondamentale : Perez-Galdos, Giovanni Verga, C.F. Ramuz, Lausanne, l’Âge d’homme, « Contemporains », 1978 [épuisé].

RICARD, Robert, Galdós et ses romans, Paris, Centre de Recherches de L'Institut d'études hispaniques, « Collection études hispaniques: série littérature », 1969, 2e éd. augm. [articles extraits du Bulletin hispanique, de Langues néolatines, et de Les Lettres romanes, 1958-1960] - [épuisé].

RICARD, Robert , Aspects de Galdós, Paris, Presses Universitaires de France, « Publications de la Faculté des lettres et sciences humaines de Paris. Série Études et méthodes », 1963 [épuisé].

RICARD, Robert , Évolution spirituelle de Pérez Galdós, Paris, Centre de documentation universitaire, Université de Paris. Institut des hautes études de l'Amérique latine, 1959.

compléments :

PETIT, Marie-Claire, Les Personnages féminins dans les romans de Benito Pérez Galdós, Paris, Belles lettres, « Bibliothèque de la Faculté des lettres de Lyon », 1972 [thèse de doctorat ès lettres, Université de Lyon 2, 1972].

PETIT, Marie-Claire, Galdós et « la Fontana de oro » : genèse de l'œuvre d'un romancier; suivi de : Les sources balzaciennes de Fortunata y Jacinta, Paris, Ediciones hispano-americanas, 1972 [épuisé].

PIECZARA, Stefan, Benito Pérez Galdós et l'Espagne de son temps (1868-1898), Poznan, Universytet IM. Adama Mickiewicza W Poznaniu, Seria Filologia Romanska, 1971 [reprise d’une thèse de doctorat soutenue devant l’Université de Bordeaux, en 1962] - [épuisé].

thèses de doctorat :
PÉREZ DÉGANO, Gabriel, Rhétorique et idéologie dans le théâtre de Pérez Galdós, thèse de doctorat, Études ibériques et ibéro-américaines, Université de Bordeaux 3, 2000.
RAT-CADARS, Marie-Cécile, Entre devoirs sacrés et empire des sens : les femmes dans les romans du Réel des Goncourt, d'Émile Zola, de Pérez Galdos, et de Clarin, thèse doctorat, Littérature générale et comparée, dir. Andrée Mansau et de Solange Hibbs-Lissorgues, Toulouse 2, 2005.
GAUTIER, Daniel, Lamennais et Galdós ou Comment réconcilier l'Église et le peuple d'après deux prophètes "étranges", thèse doctorat, Études hispaniques, Rennes 2, dir. Claude Le Bigot, 2003.
KANY, Élie-Ernest, Du roman à la scène : étude des adaptations des romans de Benito Pérez Galdos (Marianela, Fortunata y Jacinta et Misericordia) au théâtre par les frères Álvarez Quintero, Ricardo López Aranda et Alfredo Mañas Navascués, thèse Doctorat, Études ibériques et latino-américaines, Perpignan, dir. Christian Lagarde, 2004.
CECCALDI LEVECQ, Marie José, La représentation du personnage féminin dans des romans "naturalistes" de Benito Perez Galdos et d'Émile Zola des années 1875-1890, thèse de doctorat, Littérature comparée, dir. Yves Chevrel, Paris 4, 2000.
MOUKAGNI, Léandre, La politique espagnole au début du XIXe siècle à travers "La fontana de oro" et les deux premières séries des "Episodios nacionales" de Benito Pérez Galdós, thèse de doctorat, Études ibériques, Université de Perpignan, 1997.
ROUSSEAU, Marie-France, Recherches sur la société madrilène vue par Perez Galdos et les dramaturges de son époque : 1820-1920, thèse de doctorat ès lettres [espagnol], dir. Jean-Louis Picoche, Université du Mans, 1991.
SABOURDIN PERRIN, Dominique, B. Pérez Galdos et la presse, thèse de doctorat, Études ibériques, dir. Paul Guinard, Paris 4, 1989.
ROBIN, Claire-Nicolle, 1882 : el amigo manso de Benito Pérez Galdós : les incidences du débat de la modernité sur la création littéraire, thèse de doctorat ès lettres, dir. A. Dérozier, Université de Besançon, 1985.
BEYRIE, Jacques, Galdos et son mythe, thèse de doctorat ès lettres, Université de Toulouse 2, 1976.
BELOT, Albert, Le théâtre de B. Pérez Galdos, thèse de doctorat ès lettres [espagnol], Université de Toulouse 2, 1980.
CASO, Josyane de, Édition critique bilingue de Tormento roman de Benito Pérez Galdòs, thèse Doctorat, Études ibériques, dir. Adrien Krynen, Université de Toulouse 2, 1977.
BEYRIE, Jacques, La jeunesse de Benito Pédez Galdos, thèse de doctorat, Études ibériques, Université de Toulouse 2, dir. Paul Mérimée, 1976.

Source : Radio France
France Culture

Morgane BRAVO

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*SEMAINE DE GALDOS A PARIS*














***Semaine de Galdós à Paris : du 4 au 8 Février 2009***

“Así como de la noche nace
el claro día, de la opresión
nace la Libertad”
Benito Pérez Galdós

*Semana de Galdós en París*

El Gobierno de Canarias puso en marcha en el año 2008 un nuevo plan de acción que se materializa en una apuesta decidida por los principales sectores ligados a la innovación: la Cultura y la Ciencia. Se trata del programa Septenio que, hasta 2014, respaldará de forma especial proyectos y actividades que contribuyan a difundir la riqueza cultural del Archipiélago.

El momento que vive Canarias de enorme confluencia de talentos en las diferentes disciplinas culturales y científicas convierte en objetivo general del Septenio potenciar y difundir este hecho. Partiendo de esta base, el Septenio persigue que, en 2014, Canarias pueda constatar la consolidación de estas áreas del conocimiento, es decir, convertir Cultura, Ciencia e Innovación en “cabeceras” de nuestra imagen internacional.

Entre los objetivos por los que se planteó el programa Septenio, se encuentra el poner de manifiesto la riqueza histórica y patrimonial del Archipiélago, tanto cultural como natural. En este sentido, Canarias puede presumir de ser una Tierra
de Cultura, cuna de muchos talentos de renombre y entidad propia en la historia de las diferentes disciplinas culturales.

Recuperar y difundir el legado de un canario universal, una de las mayores figuras de la Literatura en Español, es el objetivo de esta programación diseñada por doña Otilia Sarmiento. Durante cinco días, Galdós se instalará en diferentes escenarios parisinos, en los que se le rendirá homenaje en forma de lecturas continuas,
música, representaciones teatrales, ponencias académicas y proyecciones cinematográficas, entre otras actividades, que componen esta completa propuesta cultural.

De esta manera, Galdós reúne en París a participantes y público de varias generaciones,desde una importante presencia de estudiantes de liceos en un programa que también incluye la intervención de los máximos expertos galdosianos.

Benito Pérez Galdós, un gran talento que salió desde las Islas y logró el reconocimiento universal. Por ello, es objetivo del Gobierno de Canarias, y del programa Septenio en particular, el apoyo a la pervivencia y difusión de su figura
y obra, a través de diversos proyectos como el que aquí se pone en marcha.



*Semaine de Galdos à Paris*

Avec la mise en place, en 2008, du programme Septenio, le Gouvernement des Canaries manifeste sa volonté de soutenir, dans les domaines liés à l’Innovation,à la Culture et à la Science, tous les projets et activités qui contribuent à la diffusion de la richesse culturelle de l’archipel.

Septenio a pour ambition de faire connaître et de valoriser à l’extérieur de nos îles les talents artistiques et culturels, universitaires et scientifiques qui s’y déploient afin qu’en 2014, lorsque ce programme sera achevé, notre archipel puisse bénéficier d’une image forte de créativité, d’innovation et de culture.

L’un des objectifs principaux du programme SEPTENIO est de mettre en valeur notre richesse historique et patrimoniale. Le projet élaboré par Mme Otilia Sarmiento est une proposition culturelle visant à célébrer et à diffuser l’héritage d’un canarien universel, l’une des plus grandes personnalités de la littérature espagnole. Pendant cinq jours, l’oeuvre de Galdós sera présente dans différents salles parisiennes à travers des lectures de ses oeuvres, de la musique, des représentationes théâtrales, des conférences académiques, des projections cinématographiques.

Galdós va être l’occasion de réunir à Paris des participants et un public de tout âge, avec la présence d’élèves de différents lycées participant à des lectures et d’experts académiques intervenant dans des conférences.

Canarien, Benito Pérez Galdós, a gagné une reconnaissance universelle comme écrivain.

C’est le désir du Gouvernement des Canaries et, plus particulièrement de son programme SEPTENIO, de favoriser la transmission et la diffusion de sa figure
et de son oeuvre.


*He aprovechado la decisión del Gobierno de Canarias, en el Día de las Letras Canarias, de homenajear durante 2008 a D. Benito Pérez Galdós (1843-1920). Así comencé la Semana de Galdós en París.

La descripción de la Guerra de la Independencia por Benito Pérez Galdós en los “Episodios Nacionales” nos debería golpear fuertemente, para decir “No más guerras en Europa, ni en el Mundo”.

Lancemos y lancemos acciones y palabras de Paz, con gestos, negociaciones, diálogo
y diálogo con generosidad y rigor histórico de Paz.


*J’ai profité de la décision du Gobierno de Canarias, le jour des ”Lettres Canariennes”, de rendre hommage en 2008 à M. Benito Pérez Galdós (1843-1920). C’est ainsi que j’ai débuté la Semaine de Galdos à Paris.

La description de la Guerre de l’ Indépendance faite par Benito Pérez Galdós dans ses ‘Episodios Nacionales’ devrait nous frapper fortement, au point de dire “Plus aucune guerre en Europe, ni dans le Monde”.

Lançons et lançons encore des actions et des mots de paix,avec de gestes, des négociations, des dialogues et dialogues avec de la générosité et la rigueur historique de Paix.

Lcda. Otilia Sarmiento

Comisaria de la Semana de Galdós en París.

Commissaire de la Semaine de Galdós à París.

*En la madrugada del viernes 4 de enero de 1920 muere en Madrid el novelista canario Benito Pérez Galdós. España contempló sobrecogida la marcha definitiva de Galdós tras una larga agonía. Se conocía que su salud no era buena desde 1905.

En 1914 se estrenó Marianela en el Teatro Español de Madrid. Este éxito continúo con la gira que Margarita Xirgú realizó por toda España recibiendo Galdós constantes homenajes.

A partir del día 20 de diciembre empeoró. No hablaba con nadie, únicamente cantaba, a veces canciones infantiles aprendidas en su tierra natal canaria y, con frecuencia, llamaba a su madre. También en su obnubilación recordaba sus paseos infantiles por la calle Triana y el Barrio de Vegueta. En Las Palmas el telégrafo comunicó la triste noticia del fallecimiento de D. Benito. Canarias perdió uno de sus más preclaros hijos. Pero Benito Pérez Galdós no era sólo un insigne hijo de Las Palmas. Era la figura cumbre de la Novela Españolajunto con Miguel de Cervantes. Su nombre y su obra imperecedera estarán eternamente en la memoria de su tierra canaria.

*A l’aube du vendredi 4 janvier de 1920, le romancier canarien Benito Perez Galdós décède à Madrid. L’Espagne a appris avec une profonde tristesse le départ définitif de Galdos après une longue agonie. Il était connu que son état de santé n’était pas bon depuis 1905.

En 1914 la première de Marianela au “Teatro Español de Madrid” eu lieu. Son succès s’est poursuivi avec la tournée que Margarita Xirgú réalisa à travers toute l’ Espagne, et pendant laquelle Galdós reçu des hommages constants. Le 20 décembre son état général s’est empiré.
Il ne parlait à personne, mais ne faisait que chanter, quelques fois des chansons enfantines qu’il avait appris dans son pays natal, les Iles Canaries, et souvent, il appelait sa mère.

Aussi, dans son démence se souvenait-il des promenades a travers le rue de Triana et le quartier de Vegueta, lorsqu’il était un enfant. À Las Palmas le télégraphe diffusa la triste nouvelle de la disparition de M. Benito P. G. Les Canaries venaient de perdre un de ces plus illustres enfants.

Mais Benito Pérez Galdós n’était pas uniquement un enfant éminent de Las Palmas. Il était aussi une figure au sommet du roman espagnol avec Miguel de Cervantes. Son nom et son oeuvre impérissable seront pour toujours dans la mémoire de son pays canarien.


Manuel Herrera Hernandez.

Asociado fundador de la Asociación Canaria Amigos de Galdós

Asocié fondateur de la “Asociación Canaria Amigos de Galdós”





***PROGRAMA

Miércoles 4

De 14h a 19h
Anphitheâtro Cours de Civilisation Françcaise
16 bis rue de l'Estrepada 75005 Paris
Metro: Luxenbourg

Lecturas en homenaje a Galdós:

Lectura continua: La Conjura de las palabras y otros cuentos, de Benito Pérez Galdós. Introducción de Dª. Irène Russo (Secretaria General de Cours de Civilisation Française, Universidad de la Sorbona). Colegios participantes: Carnot, Louis Le Grand, Henri IV, Jules Ferry, Luís Buñuel.

Lecturas de fragmentos literarios de Galdós, a cargo de los actores teatrales canarios Pilar REY (Actualmente, y desde 1981, ocupa, junto a Antonio Abdo, la codirección de la Escuela Municipal de Teatro de Santa Cruz de La Palma. Fundadora de la Asociación de Espectadores "San Miguel de La Palma". Fundadora de ABALP Asociación de Bibliotecarios y Archiveros de La Palma). Creadora del Festival Internacional de Narración "La Palma Cuenta y Cuenta", que este año alcanza su cuarta edición.

Y Antonio ABDO (En la actualidad y desde 1981, codirige, junto a Pilar Rey, La Escuela Municipal de Teatro de Santa Cruz de La Palma. Se dedica profesionalmente a la radio y a la interpretación (tanto en teatro radiofónico como escénico) desde 1961.Premio Nacional de Interpretación en Cuenca (1974 por ÉL, en "El cepillo de dientes", de Jorge Díaz. 1976, por Comandante Darnell, en "Edipo en Hiroshima", de Luigi Candoni. Premio Nacional de Interpretación "Lazarillo" -Manzanares, Ciudad Real- por ÉL, en "El cepillo de dientes", de Jorge Díaz. Premio "Martínez Viera" de Textos Teatrales por su obra "El Violoncelo". Estrenada en el Festival Internacional de Teatro, de Sitges, en 1978.

Música:



Recital del Trío Guenia (Lanzarote).



La Paz y la Palabra, recital a cargo de la cantante canaria Mari Carmen Mulet.

Entrega de premios a los cuatro mejores lectores escolares.

Merienda. Degustación de productos canarios.



Jueves 5

De 16,00h à 19h30
Sala Richelieu, Sorbonne
17 rue de la Sorbonne
75005 Paris
Metro Cluny La Sorbonne

Ponencias en español:*

Galdós y la política internacional. Nacionalismo y guerra en la obra de Benito Pérez Galdós, a cargo de D. Sadi Lakhdari, Dr.UFR Estudios Ibéricos y Latino-americanos París-Sorbona (París IV)

Canarias, última frontera atlántica de Europa, a cargo de Don Rafael Molina Petit (Director Territorial. Ministerio de Industria, Turismo y Comercio. Las Palmas de Gran Canaria)


Mesa redonda posterior, en español y francés.

moderada por la Doctora en Historia y Civilizacion.Dra. Maitane Ostolaza Esnal.Prfra. Titular de la Universidad de Paris IV-Sorbonne.

Cóctel. Degustación de productos canarios.

*Se proporcionarán las ponencias por escrito, en español y francés.



Viernes 6

Sede de la UNESCO

Se informará por invitación personalizada de los detalles del acto y la sala.

Lectura continua: Tormento, de Benito Pérez Galdós, a cargo de embajadores de la UNESCO y
otros representantes institucionales y del sector cultural.

14:00 h.
Auditorio del Liceo Español “Luis Buñuel”
(38, Bd Victor Hugo-Neuilly-sur-Seine)

Teatro:



Representación de la obra Aires de Galdós, a cargo de la compañía HelenaTurboTeatro

De 17h30 à 20h 45
Instituto Cervantes de Paris
7,rue Quentin Bouchard
75008 Paris
Metro: George V
Alma Maceau

Ponencia en español:

Los amores de Galdós, a cargo de Laura Lara
y María Lara, profesoras de la Universidad
a Distancia de Madrid y Premio Nacional de
Historia.

Cinefórum:

Proyección de Tristana (Luís Buñuel, 1970).

Debate moderado por Sadi Lakhdari(Dr.UFR Estudios
Ibéricos y Latino-americanos París-Sorbona (París IV)
y Nancy Berthier (profesora de la Universidad
París-Este).

*Desgustacion de productos de Gran Canaria Viernes ,6 y Sàbado 7, al finalizar en el Instituto Cervantes.
Obsequio de los Ayuntamientos de: Las Palmas de Gran Canaria
Santa Maria de Guia
Tejeda
Moya
Productos de la fàbrica de Gran Canaria Tirma.
Coordinado por la Sra. Asuncion Marrero y Sra. Esther Ferrnàndez.

23, Avenue Marceau
75016 Paris
Tlf. 014720325

****** "Se Necesita cupon de entrada para asistir al local de la desgustacion, por lo limitado del espacio"******

Sábado 7

A 19h
Instituto Cervantes de Paris
7,rue quentin Bouchart
75008 Paris
Metro: George V

Concierto del Trío Guenia (Lanzarote, Islas Canarias).

*Desgustacion de productos de Gran Canaria Viernes ,6 y Sàbado 7, al finalizar en el Instituto Cervantes.
Obsequio de los Ayuntamientos de: Las Palmas de Gran Canaria
Santa Maria de Guia
Tejeda
Moya
Productos de la fàbrica de Gran Canaria Tirma.
Coordinado por la Sra. Asuncion Marrero y Sra. Esther Ferrnàndez.

23, Avenue Marceau
75016 Paris
Tlf. 014720325

****** "Se Necesita cupon de entrada para asistir al local de la desgustacion, por lo limitado del espacio"******

Domingo 8

A 20h
Theâtre le Trianon
80 Bd.Rochechourt
75018 Paris
Mtro. Anvers

Teatro:

Representación de la obra Aires de Galdós, a cargo de la compañía HelenaTurboTeatro . Aforo limitado.



***PROGRAMME

Mercredi 4

De 14h a 19h
Anphitheâtro Cours de Civilisation Françcaise
16 bis rue de l'Estrepada 75005 Paris
Metro: Luxenbourg

Lectures en hommage à Benito Pérez Galdós:

Lecture par des élèves du Lycée Carnot, du Lycée Louis Le Grand, du Lycée Henri IV, du Lycée Jules Ferry, du Lycée Luis Buñuel de l’oeuvre “La conjura de las palabras y otros cuentos”, de Benito Pérez Galdós. Présentation de Mme. Irène Russo
(Secrétaire Générale des Cours de Civilisation Française de la Sorbonne)

Lectures de textes de Galdós par les comédiens canariens Pilar REY (Actuellement, et depuis 1981, a la co-direction avec Antonio Abdo,de la School of Municipal Teatro de Santa Cruz de La Palma. Fondateur de l'Association Les téléspectateurs de "San Miguel de La Palma." Fondateur ABALP (Association des bibliothécaires et archivistes de l'île).
Créateur du Festival international du récit "La Palma Compte et des comptes ", qui atteint cette année sa quatrième
édition.

Et Antonio ABDO (Actuellement, et depuis 1981, a la co-direction avec Pilar REY, de la School of Municipal Teatro de Santa Cruz de La Palma. Profession, consacrée à la radio et à l'interprétation (à la fois sur une scène de théâtre et de radio)
depuis 1961. Prix National Interprétation Cuenca (1974 par lui, "Le pinceau Teeth ", de Jorge Diaz. 1976, commandant en Darnell" Oedipe Hiroshima, Luigi Candoni. Prix d'interprétation "Lazarillo" Manzanares, Ciudad Real par lui », se brosser les dents" Jorge Diaz. Prix "Martinez Viera" de textes de théâtre pour son travail "Le Violoncelle". Créé au Festival international de Théâtre de Sitges, en 1978.


Musique:



Récital de musique classique: Trio Guenia (Lanzarote)



Récital La Paz y la Palabra de la chanteuse canarienne Mari Carmen Mulet

Prix décernés aux quatre meilleures lectures d ‘élèves Goûter. Dégustation de produits canariens



Jeudi 5

De 16,00h à 19h30
Sala Richelieu, Sorbonne
17 rue de la Sorbonne
75005 Paris
Metro Cluny La Sorbonne

Conférences en espagnol:

Galdós et la politique Internationale. Le Nationalisme et la Guerre dans l’oeuvre de Benito Pérez Galdós par M. Sadi Lakhdari
(Dr.UFR d'Etudes ibériques et latino-américanesParis-Sorbonne(Paris IV)


Canaries, la dernière frontière Atlantique de l’Europe, par M. Rafael Molina Petit (Director Territorial. Ministerio de Industria, Turismo y Comercio. Las Palmas de Gran Canaria)

Table ronde en espagnol et français.

Animée par le Docteur en Histoire et Civilizacion. Dra. Maitane Ostolaza Esnal.Prfra. Titulaire de l'Université Paris IV-Sorbonne.

Cocktail. Dégustation de produits canariens

* Les conférences seront distribuées par écrit en espagnol et en français



Vendredi 6

Au siège de l’ UNESCO

Renseignements sur l’activité et la salle par invitation personnalisée.

Lecture de l’oeuvre Tormento de Benito Pérez Galdós par des ambassadeurs de l’ UNESCO ainsi que par des représentants du monde culturel et institutionnel.

À 14:00 h

Auditorium du Lycée “Luis Buñuel” (38, Bd Victor Hugo-Neuilly-sur –Seine)

Théâtre:



Répresentation de la pièce Aires de Galdós, par la compagnie théâtrale HelenaTurboTeatro

De 17h30 à 20h45
Instituto Cervantes de Paris
7,rue Quentin Bouchard
75008 Paris
Metro: George V
Alma Maceau

Conférence en espagnol

Los amores de Galdós par Laura Lara y María Lara, professeures à La Universidad a Distancia de Madrid, et Prix National d’Histoire.

Forum de cinéma:

Projection du film Tristana (Luis Buñuel, 1970).

Débat avec Sadi Lakhdari (Dr.UFR d'Etudes ibériques et latino-américanes Paris-Sorbonne (Paris IV)et Nancy Berthier (professeure titulaire, Université Paris-Est)

*Desgustacion de produits de Gran Canaria vendredi 6 et samedi 7
à la fin de l'Instituto Cervantes.
Don de la Ville de: Las Palmas de Gran Canaria
Santa Maria de Guia
Tejeda
Moya
Produits à partir de l'usine Gran Canaria Tirma .
Coordonné par Mme. Asuncion Marrero et Mme. Esther Ferrnàndez.

23, Avenue Marceau
75016 Paris
Tlf. 0147203254

****** «Vous avez besoin de coupon pour participer à la
desgustacion "espace limité" "******


Samedi 7

A 19h
Instituto Cervantes de Paris
7,rue quentin Bouchart
75008 Paris
Metro: George V

Auditorium de l’Institut Cervantes (7, Rue Quentin Bouchart – Paris)

Concert musique classique: Trío Guenia (Lanzarote, Îles Canaries)

*Desgustacion de produits de Gran Canaria vendredi 6 et samedi 7
à la fin de l'Instituto Cervantes.
Don de la Ville de: Las Palmas de Gran Canaria
Santa Maria de Guia
Tejeda
Moya
Produits à partir de l'usine Gran Canaria Tirma .
Coordonné par Mme. Asuncion Marrero et Mme. Esther Ferrnàndez.

23, Avenue Marceau
75016 Paris
Tlf. 0147203254

****** «Vous avez besoin de coupon pour participer à la
desgustacion "espace limité" "******


Dimanche 8

A 20h
Theâtre le Trianon
80 Bd.Rochechourt
75018 Paris
Mtro. Anvers


Théâtre:

Représentation de la pièce Aires de Galdós, par la compagnie théâtrale HelenaTurboTeatro.

Dans la limite des places disponibles.


TRÍO GUENIA MARI CARMEN MULET

Guitarra – clarinete - timple / Guitare – clarinette - timple Cantante / Chanteuse

Lanzarote, Islas Canarias / Lanzarote, Iles Canaries Tenerife, Islas Canarias / Tenerife, Iles Canaries


Alexis Lemes, Ayoze Nicolás y Adrián Niz forman el Trío Guenia después de largas carreras musicales de manera individual, con numerosas incursiones fuera de Canarias.

Trío Guenia es la realidad de una fusión de géneros musicales y estilos, especialmente centrado en
la música canaria y el jazz, sin dejar de lado otros sonidos: celta, flamenco, reagge, funky, bossanova, clásico

El grupo trabaja por la mezcla y el encuentro entre culturas, bajo el precepto de que Canarias como histórico lugar de convergencia humana y cultural.

En definitiva, Trío Guenia ofrece una amplia gama de colores y sonoridades concentradas en tres instrumentos, con una mezcla de timbres un tanto atípica, que une la guitarra y el clarinete con el instrumento tradicional canario: el timple
(instrumento canario tradicional).

Como resultado, una nueva perspectiva musical que engrandece la música popular canaria, gracias a una exquisita fusión de estilos.

Alexis Lemes, Ayoze Nicolás et Adrián Niz composent le Trio Guenia, après des longues
études musicales individuelles, avec des nombreuses voyages à l’extérieur des Canaries.

Trío Guenia aime mélanger différents genres musicaux et styles. Leur musique est fondamentalement axée sur la musique canarienne et le jazz, sans laisser de coté d’autres sons comme le celtique, le flamenco, le reagge, le funky, le bossanova, le classique…

Ce groupe travaille pour le croisement et l’échange des cultures, non sans liaison avec les îles Canaries comme lieu historique de convergence humaine et culturelle

En résumé, Guenia offre un important éventail de couleurs, de sonorités ainsi qu’un mélange de timbres assez atypique. Leur musique réunit trois instruments : la guitare, la clarinette et l’instrument canarien typique – le « timple » (instrument canarien traditionnel)

Le résultat : une nouvelle perspective musicale qui exalte la musique populaire canarienne, grâce à une délicieuse fusion de styles.

Se trata de una de las voces más emblemáticas de la música tradicional canaria. Con gran herencia musical familiar, Mari Carmen Mulet se decantó por el folklore para desarrollar su trayectoria artística. Tras pasar por varias formaciones corales, desde 1976 fue integrante del grupo Añoranza, del que fue voz solista hasta 1999.
Grabó ocho discos de larga duración, realizó giras por Canarias, resto de España y América Latina y participa habitualmente en programas de televisión. Ha compartido escenarios con artistas como Mercedes Sosa, Serenata Guayanesa, Víctor
Manuel, Los Panchos y Maria Dolores Pradera, entre otros.

El año 2000 marca el comienzo de su trayectoria en solitario, de la que ofrece dos soberbios trabajos discográficos: Con todos (2000) y Pasiones (2002). Con textos de los grandes poetas canarios y la producción musical del reconocido músico y compositor Carlos Montero ofrece una obra comprometida con los más nobles valores del ser humano y con la identidad canaria.

Il s’agit de l’une des voix le plus emblématiques de la musique traditionnelle canarienne. Avec un grand héritage musical familial, Mari Carmen Mulet s’est tournée vers le folklore pour développer sa trajectoire artistique. Après un passage à travers plusieurs formations chorales, depuis 1976 et jusqu’en 1999 elle fut la soliste du groupe « Añoranza ». Elle a enregistreé 8 «
long plays », a réalisé diverses tournées à travers les Canaries, ainsi qu’ailleurs en Espagne et l’Amerique Latine, et participe habituellement à des emissions de télévision. Elle a partagé la scène avec des artistes comme Mercedes Sosa, Serenata Guayanesa, Víctor Manuel, Los Panchos et Maria Dolores Pradera.

L’année 2000 signifie le début de sa carrière en solo oú nous arrivent deux superbes réalisations discographiques: «Con todos» (2000) et «Pasiones» (2002). Avec de textes des grands poètes canariens et la production musicale du reconnu musicien et compositeur Carlos Montero, elle nous offre une oeuvre engageant les plus nobles valeurs de l’être humain et véhiculant
l’identité canarienne.

AIRES DE GALDÓS



HelenaTurboTeatro



Guión: Paco Monge

Dirección: Helena Romero

Esta pieza teatral constituye una original apuesta y una recreación de la obra del gran autor Benito Pérez Galdós. Intervienen algunos de los personajes más emblemáticos del literato canario: la hermosa Fortunata, la frágil Jacinta, la desgraciada ya morosa Nela, el Profesor Manso, la pareja de enamorados de Doña Perfecta y tantos otros que evocan un siglo y una sociedad, la España del siglo XIX, en la que prefiguran los conflictos que sobrevendrán posteriormente.

Un divertido coro, formado por nueve excelentes actores que intervienen desdoblándose individual y colectivamente, dinamiza con su frescura la interpretación de un Galdós que merece ser rescatado del papel para pisar las calles de París.

Un guión sonoro, interpretado por Helena Lima al violonchelo, acompaña todo el espectáculo y da vida a las sucesivas acciones de un puzle que pretende sorprender y despertar nuevas sensaciones.

Galdós halló solaz en otras áreas, amén de su ingente narrativa. Practicó el periodismo, adoraba la música y dibujaba notablemente; sabía disfrutar del misterio de la calle y no le hacía ascos al grotesco ni a la Bullanga que Madrid rebosaba.

Paco Monge. Dramaturgo.

La compañía

HelenaTurboTeatro inició su andadura artística en 1990. Desde entonces, ha participado en casi una veintena de montajes en los que ha dejado patente su pasión por el teatro que entrelaza poesía, diversión y música. En la actualidad, la compañía
cuenta con casi una decena de obras en cartel.

Dos de sus piezas: Caronte (1999) y La mujer sola (2002) le han supuesto el Primer Premio del Certamen de Monónologos Teatrales del Ayuntamiento de Santa Cruz de Tenerife. En paralelo, la compañía desarrolla talleres de diversa índole además de organizar pasacalles circocómicos y juglares y todo tipo de animaciones.

Scénario: Paco Monge

Direction: Helena Romero

Cette pièce de théâtre constitue un original pari ainsi qu’une récréation de l’oeuvre du grand auteur Benito Pérez Galdós. S’y retrouvent plusieurs des figures les plus emblématiques de la littérature canarienne: la belle Fortunata, la fragile Jacinta, la malheureuse Nela, le Proffeseur Manso, le couple d’amoureux de « Doña Perfecta » et tant d’autres qui évoquent un siècle et une société, l’Espagne du XIXème siècle préfigurant les conflits qui surviendront ultérieurement.

Un amusant choeur, composé de neuf excellents acteurs qui jouent en se dépliant individuel et collectivement, dynamise avec fraîcheur l’interprétation d’un Galdos qui mérite d’être racheté du papier pour marcher sur les rues de Paris.

Un morceau sonore, interprété par Helena Lima au violoncelle,

accompagne tout le spectacle qui cherche à surprendre et à réveiller des nouvelles sensations.

Galdós s’intéressait à d’autres domaines que le roman. Il pratiqua le journalisme, était passionné de musique et dessinait de façon remarquable; il savait comment profiter des mystères de la rue et ne méprisait pas le coté grotesque et la pagaille qui animaient Madrid.

Paco Monge. Dramaturge

La compagnie

HelenaTurboTeatro débute sa trajectoire artistique en 1990. Depuis, elle a participé à presque une vingtaine de spectacles dans lesquels elle a montré sa passion pour le théâtre qui entrecroise poèsie, divertissement et musique.
Actuellement, la compagnie compte presque une dizaine de pièces à l’affiche.

Deux de ses pièces : Caronte (1999) et La mujer sola (2002), lui ont apporté le premier prix du Festival des Monologues au Théâtre du Ayuntamiento de Santa Cruz de Tenerife. Parallèlement, la compagnie développe des ateliers en diverses matières, organise des défilés de cirque comiques et jongleurs et toute sorte d’animations.


DEGUSTACIÓN DE PRODUCTOS CANARIOS

DÉGUSTATION DE PRODUITS CANARIENS


Queso de la DOP Queso de Guía y Flor de Guía

Fromage de la DOP Queso de Guía et Flor de Guía

(Gran Canaria).

Chorizos y morcillas de la Villa de Teror

Chorizos et boudins, de la Villa de Teror

(Gran Canaria).

Mazapán y Bienmesabe de la Villa de Tejeda

«Mazapan» et «Bienmesabe» de la Villa de Tejeda

(Gran Canaria).

Suspiros y Bizcochos de la Villa de Moya

“Suspiros” et boudoirs de la Villa de Moya

(Gran Canaria).

Chocolates y Galletas cortesía de la empresa canaria TIRMA

Chocolats et biscuits offerts par l’entreprise canarienne TIRMA.

Malvasía Seco de Bodegas Bermejo, DO Vinos de Lanzarote.

Malvasía Seco de Bodegas Bermejo, DO Vinos de Lanzarote.

Colaboran: / Collaborateurs:

Patrocina / Patrocinent:

Comisariado / Commissaire:

Licenciada Otilia Sarmiento.

Organizan / Organisation:

Prof. Sadi Lakhdari (Université Sorbonne. Paris IV).
Dª. Irene Russo (Cours de Civilisation Française - Université Sorbonne).
Dra. Nancy Berthier (Université Paris-Est).
Prof. Sergio García (Instituto Profesional y Tecnológico Superior CARCADO).

Colaboran / Colaborateurs:

Agradecimientos / Remerciements:

Asociación Canaria Amigos de Galdós
Association Paris Amis de Galdós
Instituto Cervantes de París
Maison de L’Amerique Latine
Unión Latine
Centro UNED de París
Liceo Español Luís Buñuel
Casa Regional Valenciana de París
Asociación de Padres de Familia Españoles “París 9”
Cámara Oficial de Comercio de España en Francia
Turbocultura, SLU
Tulio Gatti. Canarias-Foto.com
Asociación de Libreros de la Provincia de Las Palmas
Confederación Canaria de la Pequeña y Mediana Empresa
Asociación de Productores de Plátanos de Canarias
José Luís Marrero Medina







Morgane BRAVO

http://www.bravo-associatesw.com